Bertrand-dit-popov a écrit:Quand aux règles de cmapagne, c'est selon les goûts... Pour moi la carte pousse essentiellement à de la guerre de siège et bien peu de combats en plaine. C'est pour 4a que je préfère grandement la Campagne des albigeois !
Qu'entends tu par "la carte pousse à la guerre de siège" ?
Effectivement, j'ai cru comprendre que historiquement les batailles rangées étaient assez rares, les gens se retranchant dans les châteaux en attendant le déluge. Ce fut particulièrement vrai en Terre Sainte où là, clairement les Franj étaient en nette infériorité numérique...
A partir de là deux façons de traiter le sujet :
1) faire en sorte qu'il y ait des combats en terrain ouvert
2) trouver de l'intérêt ailleurs !
Comme CH simule le combat sub tactique, de toute façon, on a toujours à faire avec une partie seulement d'une grande bataille ouverte (sinon bonjour les 4000 pions à gérer de part et d'autre).
Je ne sais pas à quoi vont ressembler les règles de chevauchée (niveau opérationnel), et encore moins comment le passage opérationnel-> sub-tactique va s'opérer, mais on peut imaginer les orientations suivantes.
Lorsque au niveau opérationnel, les factions entre au contact, alors on passe au niveau subtactique, et on zoome en fait sur une partie de la bataille. Ensuite on décrète que le résultat de la bataille globale va dans le même sens que le petit coin de bataille que l'on a simulé.
A partir de là, si l'on souhaite jouer des batailles en terrain dégagé, alors il faut fixer des objectifs au niveau opérationnel qui incitent les 2 armées à sortir de leur château... Avec une dose de créativité et d'imagination, cela ne devrait pas être difficile. J'ai toujours été impressionné par les scénarios de CH - les originaux, comme ceux d'Hervé, ou d'autres brillants auteurs - en quelques lignes, voilà le contexte brossé... et l'on ne voit plus du tout la carte habituelle sous le même jour !
On peut donc aller chercher les histoires de convois, d'héritière, de raids viking, etc... on peut aussi, comme dans l'une des idées initiales de Hervé pour "chevauché", estimer que tel baron a envie de s'amuser un peu, et part ravager les terres de son rival de voisin (style Robert d'Artois)... là on est en plein champ (par nature) ! Et si le baron voisin décide de réagir, voilà notre baston en rase campagne !
Autre idée : dans la bascule de l'échelle opérationnelle, vers l'échelle subtactique lorsque qu'un siège se présente (car l'une des armées su réfugie dans son château), on peut (règle) au choix des joueurs : jouer une simulation subtactique avec Siège (et on est parti pour la soirée) ou alors, on peut décider de régler le sort de 6 mois de siège avec 1 dé et une table ; et hop on continue à l'échelle opérationnelle 10 minutes après.
La table peut ressembler à (complétement au hasard) :
1 : les assiégés meurent de fin ; 80% d'attrition
2 : les assiégés se rendent ; 50% d'attrition, tous prisonniers (rançon)
3-4 : les assièges sont vaincus mais les assaillants ont des pertes (50% de chaque coté ; assiégés prisonniers)
5-6 : les assaillants repartent s'occuper de leur champ, le baron n'a plus de quoi payer (ou les vassaux ont fait leur temps) : 10% pas de pertes seulement de chaque coté
7-8 : les assaillants se sont épuisés sur une défense ingénieuse et se retirent : 30% d'attrition coté assailant
9-10 : si cela a un sens au niveau opérationnel, des renforts sont venus prêter main forte aux assiégés : 10% d'attrition coté assiégés, 50% d'attrition coté assaillants en fuite
Vive les combats en terrain ouvert... dans le dernier cas (renfort) rien n'empêche les assaillants d'essayer d'inercepter les renforts : combat en terrain ouvert !
Cela dit, je trouve passionnante la simulation d'un siège de place forte !