AARtois !

Comment créer des cartes, échangez vos trucs pour personnaliser des pions, etc.

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AARtois !

Messagepar Louvois » Lun Nov 05, 2007 2:00 am

Je vais faire ici un AAR se basant sur une campagne en Flandre en se basant sur la chrono que j'ai mise par ailleurs. Idem pour la carte stratégique (qui est susceptible d'être modifiée). pour les règles, j'utilise la MC.

Si vous avez des remarques ou des questions, lachez-vous !



La guerre des mitres (1093-99)

C'est le soir. Un convoi se présente devant la cité. Il est pourtant bien tard et le couvre-feu est tombé depuis longtemps. La petite troupe ne semble pas s'en préoccuper et un servant toque au guichet de la lourde porte. On entend un grognement, le judas s'ouvre et l'archer lance en direction des importuns :
- Qui va là ?
- C'est monseigneur de Guines qui s'en vient rendre visite à son frère abbé. Nous avons fait bien longue route et n'avons plus de vivres.
- La campagne n'est guère sûre : qui me dit que vous n'êtes truants déguisés ?
- Vous laisseriez vos frères sans défense aux loups ?
- Passez votre chemin !

Une voix chevrotante se fit entendre du chariot :
- Hé bien ? Tu ne laisserais pas celui qui t'as appris à lire à la proie des ours ?
L'effet fut immédiat : le judas claque, des cliquetis, puis le bois de la porte grince sur ses gonds de fer. Les visiteurs peuvent enfin entrer dans la place.

Le portier se confond en excuses et propose à l'équipage de se rendre tout de suite à l'abbaye Saint-Vaast.
Lambert de Guines acquiesce "pourvu que l'on soit discret : il serait trop bête de tout découvrir maintenant ..."
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Messagepar Zorn » Mar Nov 06, 2007 9:24 pm

Cela s'annonce bien Louvois !

Mais dis moi, qu'est-ce qu'un ARR ?
(ne me répond pas un chef africain) ! :wink:
"Le bien si tu peux, le mal s'il le faut."

Adoubé Chevalier de Bois le Roi, le 6 juin de l'an de grâce 2009.

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Messagepar Louvois » Mar Nov 06, 2007 11:42 pm

Action After Report
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Messagepar Louvois » Mar Nov 06, 2007 11:50 pm

Le jour venu, la petite ville reprend son activité bouillonnante. Dans les rues, chalants et passants se disputent la terre battue. Dans la demeure abbatiale, le père abbé reçoit son hôte :
- Frère Lambert, vous ici ? Venant si vite que vous arrivâtes après les laudes ! Les Normands vous ont donc chassés de votre maison ?
- Grâce soit rendue, il n'en est rien mais il me faut votre conseil.
- Ne serait-ce pas de protection qu'il s'agit plutôt ? Asile et recommandation ne sont pas égales ...
- Vous savez donc ?
- Les portes du cloître sont bien poreuses et il n'y a guère que le commun qui ne le sache déjà. Allons ! Ite missa est mais ne craignez rien je suis de votre coté. Il n'y a guère que l'évêque de Cambrai pour y trouver à redire.
- C'est bien ce qui m'inquiète : ses amis sont puissants.
Vos lettres sont du pape, mon ami. Du pape !
- Soit, le Ciel fera selon Sa volonté.


Hors de la ville, un nuage de poussière annonce l'arrivée prochaine d'un cavalier. L'homme a l'air nerveux et ne ménage guère sa monture fatiguée.
Soudain, le cheval fait un écart manquant de mettre à bas son cavalier. Un trait venait de les éviter de peu. Sans s'émouvoir davantage, le messager poursuit sa route redoublant des efforts demandés à sa monture terrorisée.

[1e escarmouche :
1 éclaireur (cavalier léger) + 1 archer & 2 piquiers ; carte forêt
Les pillards arrivent sur le bord d'une des longueurs de la carte (à son choix), l'éclaireur se positionne ensuite sur une des largueur (à son choix) le but est qu'il survive après avoir traversé la carte dans toute sa longueur.]
Dernière édition par Louvois le Sam Juil 05, 2008 7:47 pm, édité 1 fois.
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Messagepar arnaudpp » Mar Nov 20, 2007 9:27 am

Alors ? La suite ???

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Messagepar Louvois » Sam Juil 05, 2008 8:30 pm

Soudain, un piquier s'avance. Menaçant. Le visage patibulaire burinné par les coups de mains précédents.

Nouvel écart. Le cheval se cabre. Le cavalier, par un réflexe dérisoire, lache une main et la tend vers le sol pour se protéger. Immédiatement un second piquier débouche et sectionne la sous-ventrière. La selle glisse sur le sol emportant avec elle son guerrier qui s'écrase lourdement sur le sol dans un grognement. Sans attendre, les deux forbans se précipitent, qui égorgeant, qui fouillant la dépouille.

Le butin est maigre : quelques sous, quelques méchants deniers mais c'est triomphant qu'un piquier arbore un morceau de parchemin tâché.

- voilà notre fortune faite ! Notre maître sera content.
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Messagepar Louvois » Lun Nov 24, 2008 3:46 am

La taverne était bien sombre. Quelques servantes allaient de tables en tables servir des clients souvent ivres et pas toujours galants. Le patron astiquait le comptoir avec un torchon à la propreté douteuse.

- Qu'est-ce que ca sera vous autres ?
- 2 d'mi
- vous avez de quoi payer cette fois ?
- pour sur. c'est un secret mais avec ca, on va pourvoir payer tout ce qu'on te dois !
- c'est pas bien clair vos histoires. Et avec tout ce que vous avez bu ici c'est pas avec tout l'or de messire que vous me rembourseriez !
- te moque pas va. et crois moi pour une fois. alors ca vient ?
- j'aime pas tes grands airs. et ton accoutrement me laisse à penser que t'as encore été faire du vilain. allez file droit dans la cour pour te décrotter les poulaines, on verra bien si je te laisse encore faire ton coq après.
- oh mais je vais te ...
dit-il en tirant vite son couteau.

un client s'interposa :
- allons allons messieurs, du calme tout va bien. Patron, donne donc à boire à ces gentilshommes. la soif leur fait bouillonner le sang. fais vite, c'est pour moi.

le patron s'exécuta en grommelant jurant bien de mettre dehors ces visiteurs bien encombrants. la lame qu'il avait vu passer sous son nez lui restait en travers de la gorge. il les connaissait bien ses lascars : ca ferait du vilain sous peut. il posa deux pichets sur la table et disparu bientôt.

- alors messeigneurs, vous êtes bien en joie ce soir, et ce vilain voulait vous gâcher la soirée. vous allez bien me dire ce qui vous rend si guilleret.
- ah non pour sur. c'est un secret et notre maître nous tuerez.
- voila bien des mystères. mais je suis votre ami maintenant. allez santé ! vous êtes riches et vous n'êtes pas libres de votre route ? allons allons. que dites vous de ce breuvage ?
- fort bon. mais nous ne serons riches que demain. quand nous aurons donné à notre maître le papier que nous avons subtilisé au messager qui voulait entrer dans la ville. pour le moment, les portes sont closes et nous devons attendre dans ce bourg que le jour se lève.


Le second compagnon, après avoir visité consciencieusement le fond de sa cruche, se mis a écouter la conversation. devant les révélations de son camarade, il le bouscula pour le faire taire. celui-ci, n'appréciant pas le reproche de son camarade lui rendit la pareille en le poussant violemment. il tomba lourdement en s'agrippant à son voisin qui répliqua donnant le signal pour une bagarre générale.

L'inconnu attendit que les corps s'attendrissent quelques peu avant de faire les poches de ses deux protégés. Le papier trouvé, il quitta les lieux laissant les formalités d'adieux à un autre jour. il était temps : les bruit de bottes dans la rue donnait à penser que l'heure des comptes allait sonner.

[2e escarmouche : bagarre à la taverne
carte village (sans utiliser les armes autres que les couteaux : donc potentiels diminués)
les 2 piquiers dans l'état de l'escarmouche 1 ; 1 sergent (l'inconnu) ; 3 ou 4 paysans : 3 archers dans la rue arrivent ensuite.

Le sergent, resté à l'écart, ne prend pas part à la bagarre. il n'aura à se défendre qu'en cas d'attaque. laquelle ne peut avoir lieu que s'il est au contact immédiat d'un seul ennemi (dès qu'il y en a au moins deux, les autres s'entretuent). pas de camps déclarés : chacun joue pour lui-même.
Le sergent doit attendre que tout le monde soit assommé ou tué avant d'agir.

les archers arrivent en bord de carte au bout de 3 tours.
Victoire de l'inconnu s'il parvient à s'enfuir avec le papier (porte ou fenetre)
match nul à l'arrivée des archers (ils arrêtent tout le monde).
Défaite en cas d'échappée sans le papier.
Victoire des archers si au moins l'un d'eux s'enfuit avec le papier.
Défaite et nul : id.
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