par Zorn » Mer Jan 11, 2006 1:42 am
Il y a deux rivières qui bordent le champ de bataille s'étirant sur quelques kilomètres. La Marcq à l'ouest coule selon un axe sud-nord ; le Cysoing - quasiment un ruisseau - quant à lui coule est-ouest, et se jette dans la première un peu plus au sud du fameau pont de Bouvine qui permet de franchir la Marcq. Est-ce ce même pont qu'emprunta l'ost capétien en venant du sud-ouest ?
Quoiqu'il en soit, ces deux rivières ne sont larges que de quelques mètres.
La Marcq est bien marécageuse, et se transforme en petit étang par endroit le long de son cours.
Le champ de bataille est légèrement - mais significativement - valloné suivant un axe principal, grossièrement est-ouest. La vallon monte en direction du nord. De plus, le vallon présente également une inflexion vers le coté ouest ; il se transforme en zone marécageuse en descendant en direction de la Marcq.
Les coalisés venant du nord-est ; les capétiens du sud-ouest, le front s'établit selon une ligne est-ouest, parallèlement donc à l'axe principal du vallon : les coalisés dominant (géographiquement) les capétiens.
Durant la bataille, sur le flanc gauche de Philippe, on l'a vu bordé par les marais de la Marcq, il semble que les chevaliers de Guillaume de Ponthieu aient mordu la poussière et se soient trouvés coincés contre la Marcq, marécageuse donc à cet endroit.
Souvenir d'un pélerinage un dimanche après midi...
"Le bien si tu peux, le mal s'il le faut."
Adoubé Chevalier de Bois le Roi, le 6 juin de l'an de grâce 2009.
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