buxeria a écrit:Plus je lis ces longs échanges, plus je me dis que mon idée de moral par classe est celui qui correspond à notre besoin: simple à implémenter et néanmoins bigrement réaliste, chaque classe ayant des raisons bien à elle de combattre (ou de fuir).
Nous ne demandons qu'à partager ton sentiment... mais il faut que tu nous en dise plus sur ta proposition...
=> Peux-tu détailler un peu ?
buxeria a écrit:J'écris ce message alors qu'ils passent Braveheart à la TV, et le préambule (certes fantaisiste) de la bataille de Sterling correspond bien à cette idée: des nobles qui veulent traiter avec l'ennemi, des fantassins qui ne veulent pas mourir pour leurs nobles, etc.
Certes, les intentions et les motivations sont différentes suivant les classes.
Mais, est-ce que l'ardeur au combat ou la débandade ne pourrait pas être cohérente entre classes ? Je pense que dans le feu de l'action, le stress soude les hommes et leur comportement devien celui des "foules".
Et c'est bien cela qui compte dans ce que simule CH (pas les intentions).
buxeria a écrit:L'idée de mesnie, qui regroupe des classes différentes, est un peu postérieure à l'action de CH - XIVe/XVe siècle plutôt, et le seul liant entre ses membres était le salaire versé à ses membres. Que le noble meurt ou soit prisonnier, et c'était la débandade assurée.
Je suis très surpris... il me semble avoir lu beaucoup d'exemples où la mesnie avait tout son sens dès le Xème siècle...
Mais à la limite peut importe, puisque concrètement, dans un scénario de CH, et comme l'indique Eric, nous avons 2 ou 3 barons dans un coin de la carte, avec leurs "gens" autour. Et quand je parle de mesnie avec comportement cohérent (moral à la hausse ou à la baisse, débandade), il s'agit tout simplement de traiter en bloc tout ce petit monde, sans distinguer entre persos, pour faire jouable. Donc concrètement si Sir Roland décide de rombre, la dizaine de pions autour (barons, sergent, piétaille) va rompre également.
buxeria a écrit:Quant aux fronts de Zorn, il me semble que bien peu de scénarios sont propices à son exploitation. Le concept me semble trop stratégique pour l'échelle de jeu.
Il ne faut pas s'attacher au terme "front" qui peut évoquer le front est de 1943 en Russie... bien sûr il n'est pas question de cela ; bien sûr nous ne sommes pas à l'échelle stratégique sur une carte qui fait 100 mètre de long !
Je veux simplement souligner, en reprennant une idée de l'Ancien, que si sur la carte CH il y a 2 zones de combat assez distinctes, alors il est peu probable qu'un évènement dans une zone (exemple : capture d'un baron), ait un impact immédiat dans l'autre zone, de l'autre coté de la carte. Pour la bonne raison que quand on est occupé à frapper et à défendre sa peau... on intègre immédiatement ce qui sous les yeux, mais il faut plus de temps pour qu'une rumeur se propage. S'il y a une chaine d'homme un cri peu se propager... s'il y a deux zones distinctes, non.
S'il n'y a qu'une seule zone : alors ma proposition ne s'applique pas ; et on gère comme vous le souhaitez. S'il y a 2 zones, on gère comme vous le souhaitez, mais en plus on cloisonne un peu, on gérant 2 niveaux de moral, un pour les persos du groupe de la zone 1, l'autre pour les persos du groupe de la zone 2.
En bref, comme le plus fréquent est qu'il n'y a qu'une seule grosse zone de combat, alors ce sera simple la plupart du temps. Quand un scénario demande 2 zones (voire 3), et bien la règle est prête à traiter ce cas exceptionnel.
Ce n'est pas une règle différente, en plus, c'est juste un dédoublement.