Santino a écrit:Tu as raison Louvois : si ce sont les derniers rangs qui fuient les premiers, c'est simplement que eux ont la place de le faire alors que les rangs qui combattent, qui voudraient bien se barrer, ne le peuvent pas... il arrive aussi que des phénomènes de panique naissent à l'arrière ou sur les flancs évidemment dans des situations plus spécifiques.
C'est peu ou prou cela même si Ardant du Picq y ajoute d'autres facteurs. Il va falloir faire un sujet la-dessus. Pour le médiéval, l'analyse d'Azincourt faite par J.Keegan dans "l'anatomie de la bataille" éclaire un peu plus le sujet.
Pour revenir aux règles d'infiltrations, je serai tenté de penser que telles qu'elles sont elles sont passablement dissuasives pour la roture avec les risques :
-de prendre un mauvais coup au passage,
- de se retrouver à un contre quatre.
Donc on en revient au combat en ligne, préservant un "un contre un " rassurant et sans surprise, si possible selon la méthode Q'in avec le soutien d'arbalétriers et en disposant d'un terrain favorable.
Dans ce cas on reste conforme à la vision d'Ardant qui il faut le rappeler concerne des batailles engageant plusieurs milliers de combattants.
EDIT : Pour coller plus au contexte de nombreux scenarii de CH où l'embuscade prévaut, Ardant du Picq écrit : "une guerre d'embûches par petits groupes d'hommes, dont chacun, au moment de la surprise, choisit non son adversaire mais sa victime et l'assassine."