guerre de gang medievale

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guerre de gang medievale

Messagepar la jaquerie » Mar Fév 27, 2007 12:41 pm

:twisted: un scenario multy joueur "historik" sur la carte citée (ville avec 6 cartes)

avec des gang de 1 à 6 personages (minimum 2 gangs, 4 gangs maximum)

la mareschaussée soit joueur soit pnj automatisé

les citadins et voyageurs de passage pnj automatisés

avec 2 options de jeux:
-afrontement dans les rues
ou
- mini "campagne" representant 1 semaine de jeux avec vainqueur determiné par $$ et avoir encore des membres dans la bande

bang des amateurs ?
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Messagepar la jaquerie » Sam Avr 28, 2007 5:05 pm

il y a du raisiné sur le trimar
"Nostre vie estoit plaisante, car quand il faisoit froid, nous peaussions dans l'abbaye ruffante, cest dans le four chaud, ou l'on a tiré le pein de n'aguere, ou sur le pelard, cest sur le foing, sur fretille, sur la paille, sur la dure, la terre : ces quatre sortes de coucher ne nous manquoient selon le temps : car si nos hostes faisoient difficulté de nous loger, ou la nuict nous prenoit s'il pleuvoit nous logions dans l'abbaye ruffante, & au beau temps sur le pellardier : c'est à dire le pré. Et la espionnions les ornies, ce sont les poulles, & ornies ce sont les poullets & chappons qui perchent au villages dans les arbres prés des maisons aux pruniers fort souvent, & la attrimons l'ornie sans zerver & la goussions ou fouquions pour de l'aubert, c'est à dire manger ou vendre ." (cité d'après Figures de la gueuserie, textes présentés par R.Chartier, Paris, Montalba, 1982 - p. 110 - texte de l'édition de Paris, 1612)
le royaume d'Argot convoque "les Etats-généraux des gueux" suite à l'execution du grand Coësre, ou roi des Truands par le "roi des ribauds" (chevalier du guet) pendu haut et court sur la place de la foire . Les cours des miracles de la ville doivent élire le nouveaux grand Coësre, tous sont d'accord : leur chef à eux pas un autre ... encore de la trime pour le guet d'autant que la saison de la grande foire regionale vient d'ouvrir et doit se derouler toute la semaine.
la prévôté de la ville:(au service du senechal)
Le hors-là-loi et l'auxilliaire de la loi s'opposent sans doute à certains moments, mais se confondent aussi très souvent à d'autres...Les populations se sont plaintes, pendant tout le Moyen âge, du nombre excessif de sergents royaux et de leurs procédés vexatoires (pillages, rapines, droits de cuissages ect...)
comandé par le chevalier du guet (surnomé roi des ribauds), payer 20 sous par jour + le droit de vie et de mort sur ceux qui cause des troubles, perçoit les amendes qu'il inflige, a aussi sa part dans le butin rapporté par les ribauds et s'attribue même un droit sur les prisonniers de guerre, mais il préleve certainement, en tout cas, des redevances sur les maisons de jeu, les tavernes et les filles publiques et guarde, etant chargé de l'exécution des criminels, les vêtements des exécutés.
2 commissaires enquêteurs et examinateurs, attachés au tribunal, ayant des attributions en matière civile et criminelle ; ils ont le droit, notamment, en cas de flagrant délit ou de clameur publique, d'informer d'office et d'arrêter l'inculpé.
les archers du guet (le peuple désigne ces soldats du sobriquet de brigands, du nom du corselet d'acier, appelé brigandine, qu'ils portent et des multiples rapines imposés par eux) : ils font des rondes à pied et à cheval .
les quarteniers , chefs de la milice bourgeoise surnomée "guet assis ou dormant". il y en a 1 par quartier. leurs hommes ne font pas de patrouilles , ils font des guardes à poste fixe (portes, places ) et n'intervienne que dans leur quartier si leur quartenier , un comissaire enqueteur ou le chevalier du guet les fait sonner ...

L'innocence n'existe pas, on est au mieux suspect au pire coupable

le royaume d'Argot ( qui jact' la langue verte )
On désignait jadis sous le nom de Cour des Miracles les quartiers de Paris exclusivement habités par les innombrables mendiants qui y rentraient, le soir venu, faire disparaître comme par miracle les infirmités ou les plaies qu'ils avaient exposées pendant la journée à la charité des passants. Dans les villes, les hors-la-loi médiévaux pouvaient se rasembler dans d'étonnantes organisations, hautement structurées...
à chaque quartier sa cour des miracles composé de
l'abbaye ruffiante [repére (1 maison choisi par le joueur dans son quartier)]
la Coesmelotrie (bande/ organisation)
D6 compéres [1 Coesme (truand) + Blesches(petit criminel) et Pechons(apprentis) ]
matois (fileus)
malingreux (fausses plaies),
callots (teigneux),
sabouleux (faux épileptiques),
piètres (faux estropiés),
hubins (faux enragés),
coquillards (faux pèlerins),
rifodés (faux incendiés),
courtauds de boutanche (faux ouvriers se disant sans travail),
malandrin (voleur),
picoureurs ("picorent" le linge que l'on laisse sécher sur les haies ou les prés)
narquois (faux soldats déserteurs )
drilles (faux soldats revenus du service )
écorcheurs (
ribauds /ribaudes
marquis (es) du hasard (tenanciere de tripaux de jeux)
aventurier (milites ayant viré au banditisme)
routier (homme d'armes ayant viré au banditisme)
chaperon (paysan devenu bandit)

Toute la science de notre profession ne consiste qu'en deux choses ; à prendre, et à n'être point pris.

les burghers (qui nourissent tout le monde)
La noblesse stimulent le commerce par l'implantation de foires et l'installation de «grand'places».La bourgeoisie s'impose peu à peu dans les villes : Grâce à leurs guildes (groupements corporatifs de marchands) certaine ville obtienne des chartes d'affranchissement de leurs suzerains ou du roi, leur acordans une relative independance economique, juridique et politique.
Cette Bourgeoisie était fort jalousée, sinon haïe, par le peuple des artisans, souvent exploités, et dont les représentants, les chefs de «métiers», étaient souvent évincés des magistratures importantes, des artisans et comerçants cherchant a agrandir leur patrimoines emigrent souvent des campagnes vers les villes offrant une clientelle plus entendue et des contraintes seigneuriales moindres . La condition des ouvriers et du petit peuple est plutôt précaire , mais nombre de serfs trouvent refuge dans les ville pour echaper aux droits feodeaux dont ils dependent depuis leurs naiscance, offrant une main d'oeuvre renouvelé regulièrement acceptant de + bas salaires que les membres des guildes ou rejoignant le cortege des exclus (royaume d'Argot) . le flux migratoire constant amene les bourgeois à dependre de la milice et du guet pour protéger leurs biens et personnes tant bien que mal , ils sont eux meme membre de cette milice ou du guet tout au moins des position administratives qui leurs sont ouvertes...

une ville ne comportant que filous et mareschaussée ne saurait exister quoiqu'en disent depuis des sciecles les 2 interressés.
la populace est donc presente tant dans les habitations que dans les rues et le charactere d'une ville la rend presque aussi disparate et imprevisble qu'as la croisée d'un chemin .

Le masque du beau langage recouvre parfois bien pire que le langage ouvertement marginal des filous, car le langage est un masque comme un autre ...
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Messagepar Cruchot » Ven Sep 25, 2009 10:43 pm

la carte citée (ville avec 6 cartes)



C'est quoi ? 6x "le village" ?, une extension de la cité médiévale ? :oops: :? bang
Etonnant! non ?
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