_ le fossé est rempli d'eau: 4PM, interdit aux personnages montés et/ou en armure, terrain défavorable et couverture légère
mais il est possible de combler des cases par les fascines (malheureusement pas très visuelles pour la partie).
_ la palissade étant plus basse: les combats sont possibles au travers (le personnage à l'extérieur est alors compté comme en terrain défavorable même si hors d'une case fossé), le franchissement reste à 4PM mais sans nécessité d'échelle. Le saut ne blesse un perso sans armure que sur un 6 et 5+ en armure.
_ les saxons/écossais (mais aussi le joueur de la garnison normande) savaient qu'une armée de cavalerie de secours arriverait mais sans connaître le tour d'arrivée ni le côté (qui sera annoncé le tour précédent leur entrée)
_ La porte de la basse-cour peut être enfoncée à l'instar de celle du château croisé (Ager Sanguinis) (il ne me semble pas avoir vu la règle dans DA2)
Voulant profiter de la faiblesse de la garnison, Edgar Aethong et l'earl Grospatrick se lancent à l'assaut de cette dernière.

Les guerriers anglo-saxons courent dans la plaine en ordre dispersé ce qui permet de limiter considérablement l'impact des tirs des défenseurs

Rapidement la première vague arrive sur le côté le plus proche (et le mieux défendu), tandis qu'une autre partie fait le tour pour se diriger vers la porte et l'autre versant très faiblement défendu.

Les premières passes d'arme sont en faveur des défenseurs qui parviennent à maintenir les anglo-saxons à l'extérieur de l'enceinte. Alors que les attaquants s'agglutinent dans le fossé les tirs des défenseurs gagnent en efficacité


La défense des normands est très efficace, mais ils manquent de bras pour couvrir l'ensemble de l'enceinte permettant aux premiers anglo-saxons de prendre pied dans la basse-cour.


Sur l'autre versant, les normands repoussent les premières tentatives de franchissement, mais le déséquilibre numérique ne se fait pas encore pleinement sentir.

Malgré leur combativité intacte, les normands doivent céder du terrain et abandonner une bonne partie de l'enceinte (à la gauche de la porte) et commencent à organiser une défense dans les rues pour contenir, ou plutôt ralentir la marée des assaillants

Sur l'autre versant, la palissade non défendue est franchie par les saxons, mais le sol de la basse-cour est normand et plusieurs guerriers saxons se blessent lors de leur passage...

Les normands poursuivent leur réorganisation en vue du combat de rue (et d'empêcher la capture du donjon) tout en montant une contre-attaque près de la porte et sur la palissade gauche, les assaillants ayant subi un nombre significatif de pertes et leur capacité offensive se réduisant. Cela se fait au prix d'un abandon total de la palissade de droite qui semble bien plus létale que ses défenseurs humains.


La défense normande est complètement disloquée, les saxons effectuent une percée vers le donjon dont l'accès n'est défendu que par 2 archers dont un blessé... Seuls points d'espoir pour les normands: la palissade continue son oeuvre contre les chevilles saxonnes et un arbalètrier acculé dans l'angle de la palissade résiste vaillamment aux assauts d'un thane survitaminé (un des 2 derniers normand au contact de la palissade et empêchant donc de considérer que la basse-cour est tombée...)

A la fin du 7° tour, toute la palissade est tombée...

Toute? non car un petit groupe de normands résistent toujours et encore au thane...

Et c'est alors que la cavalerie normande lance la chasse, provoquant la panique chez les saxons qui tentent de fuir tant bien que mal, les soldats blessés sont abandonnés dans la basse-cour où ils vendent chèrement leur peau.

Peu de saxons parviendront à quitter le champ de bataille, les trainards étant cueillit par la cavalerie lourde

Il s'en est fallu de peu que la basse-cour ne tombe et que les normands doivent tenter de reprendre le château (ce qui n'aurait pas été aisé). L'échec des premières attaques à repousser les défenseurs (et prendre ainsi pied dans la basse-cour) sur tous les fronts et surtout le nombre de blessures subies par le franchissement de la palissade non défendue (retardant d'autant la prise à revers des défenseurs les obligeants au repli) ont été rédhibitoires pour les véléités de Edgar Aethong et de l'earl Grospatrick