http://www.cryhavocfan.org/fr/suite/port/files/fScLb1.pdf.
Notre adaptation des cartes avec les maures déployés:



Les anglo-normands, emplis de foi et de la conviction d'être soutenus par la volonté divine déferlent sur le Faubourg de l'Ouest, l'infanterie passant par les fenêtres, les chevaliers attaquant les défenseurs sur les pas de porte... Pour un résultat mitigé.

Alors que dans le faubourg de l'Est, l'attaque se fait plus prudente, les tireurs engageant un d uel avec un frondeur sur une terrasse, l'infanterie investissant une maison non défendue et les chevaliers faisant le tour par l'extérieur, à l'abri des tirs éventuels.


Dans le faubourg Ouest, le combat gagne rapidement en intensité! une maison est débarrassée de son défenseur, alors que dans une autre l'assaillant est immobilisé. dans la rue les maures lancent une contrattaque au centre désarçonnant un chevalier

S'en suit alors un retour en force des croisés et la mêlée confuse s'installe dans la rue.

Dans le faubourg Est, un tir particulièrement bien ajusté venant des remparts (tout petit angle de vue passant entre le mur de la maison et un arbre...) désarçonne un chevalier alors qu'un autre est également désarçonné par un tir de fronde! La mise à terre des deux preux sonne l’heure de la contre-attaque maure! Elle permettra d'achever les deux malheureux, le reste de la contre-attaque ayant des résultats bien moins reluisants, les cavaliers se faisant même repousser par la piétaille

A l'ouest, les passes d'armes se succèdent dans les maisons, les maures reprenant le contrôle de la plus grosse, mais sont en passe de perdre définitivement la petite à côté. Dans la rue la mêlée se poursuit, les chevaux souffrant plus que les hommes.

"Chassez l'ennemi par la fenêtre il reviendra par la porte!" C'est ce que dirent les défenseurs de la maison principale se voyant pris à revers par un vougier arrivé par la porte.
et dans la rue? Un cheval de plus subit la folie des hommes.

A l'Est, la contre-attaque maure est stoppée d'une part par une flèche (enfin) bien tirée qui tue net un cavalier et la mêlée entre fantassins tourne à l’avantage des croisés

De l'autre côté du champ de bataille, commençant à être à court d'équidés à maltraiter, les combattants croisent le fer ce qui coûte la vie à un chevalier. Mention spéciale aux deux archers et arbalétriers croisés qui ne parviennent à réaliser un seul tir correct en plusieurs tours sur des cibles très proches

A l'est, un mouvement offensif inspiré des maures se fait tuer dans l'oeuf par l'archerie permettant aux croisés de se rendre maître des rues.

Et à commencer à investir les bâtiments

A l'ouest les combattants reprennent leurs souffle et les combats se calment temporairement

A l'est, comprenant que les tireurs cachés dans l'arbre à l'entrée du faubourg constituaient une menace sérieuse que n'arrivent pas à gérer les arbalétriers du rempart, les derniers lanciers disponibles font une sortie!

Les maures y apprirent à leurs dépends, qu'un tireur franc est également un bon combattant, un des piquiers se faisant même blesser par un contre, mais la joie croisée est de courte durée, leur dernier chevalier se retrouve acculé contre un mur après s'être blessé dans la chute provoquée par la mort de son cheval suite à un tir de fronde

A l'ouest les combats, bien que toujours indécis, semblent tourner à l'avantage du maure

La partie s'étant étalée dans l'après-midi en raison de multiples digressions et discussions sans rapports avec le jeu et le croisé considérant ne pas être capacité de nettoyer complétement ne serait-ce qu'un des deux faubourgs, on a décidé d'arrêter la partie à ce moment là.
Scénario très agréable à jouer, probablement difficile pour l'attaquant (comme souvent dans les villages), mais qui a tout à fait ses chances. Là le croisé a pêché par la sous-utilisation de ses tireurs pourtant nombreux et bien protégés