Étudiant la table des combats au corps à corps de Montgisard (je pense que c'est la dernière parue, n'est-ce pas ?), je m'avise des possibilités de "blocage" dans les affrontements individuels où les deux ennemis sont à pied portent armure, et dont les différentiels respectifs attaque - défense se situent dans les colonnes 0 à 4 et 5 à 8.
C'est un cas que l'on va rencontrer fréquemment.
Or je constate qu'un tel attaquant n'a aucune chance de faire mieux qu'assommer son ennemi, c'est-à-dire ne rien obtenir véritablement si on se place dans une optique sans enjeu "géographique" de prise de case, strictement dans une perspective "issue du combat individuel" (l'ennemi assommé se relèvera). Ceci, par contre, avec 10 % de risque d'être blessé dans l'attaque. Cela me paraît d'ailleurs assez logique d'être plus vulnérable dans l'attaque que dans la défense.
Donc, souvent : aucun intérêt d'attaquer, de part et d'autre, mais seulement une prise de risque inutile.
Pour éviter ces situations de blocage, peu réalistes en plus car les vrais combattants ne portaient pas sur eux leurs scores d'attaque et de défense, je préconise de rendre le combat au corps à corps non plus optionnel, mais obligatoire. Ainsi le blocage se résoudra immanquablement au fil du temps, par la blessure qui finira par se produire d'un des attaquants, les deux adversaires étant forcés d'attaquer à tour de rôle.
Je saisis qu'il y a beaucoup de conséquences, notamment dans la possibilité pour un personnage plus faible qu'un ennemi de "tenir" un hexagone de blocage (exemple : une porte). Mais c'est réaliste dans son effet. Quand vient le tour de leur camp, les personnages significativement plus faibles que leur vis-à-vis auront toujours la ressource de rompre en se déplaçant. Quand tu es un pécore face à un Robocop, tu ne restes pas juste devant !
A noter qu'il y a quand même un effet déplaisant à ma proposition : A et B en armure et de différentiels respectifs dans le spectre 0 à 8. Si A assomme B en l'attaquant, cela n'arrange pas du tout A, mais au contraire le pénalise. En effet B lors de son tour n'aura pas à attaquer (puisque assommé), seul moment où il pourrait être blessé. A devra réattaquer à son prochain tour, en prenant à nouveau le risque d'être blessé. Effet déplaisant, mais très supportable je pense.
Gros avantage annexe de ma proposition : cela va accélérer les combats, les rendre plus dynamiques.
Il faut réfléchir par contre à l'opportunité de ne retenir cette obligation d'attaque contre ennemi adjacent que pour les combats infanterie contre infanterie.