Ô !! Le cruel destin qui me vît privé
de mon fief, de me terres, de ma Présipauté
Prince de Galles, jadis, Buxéria me nomma
Le même, au rang d’Ecuyer me rabaissa
Lui l’administrateur, trancha tel une Parque
le fil de mon destin d’une flêche Parthe
La chute est douloureuse et la peine est profonde
Mon ascension, trop prompte, avait fait des jaloux
Ma chute si brutale va calmer leur courroux
Mais riez, riez, et gaussez vous à loisir
Car un jour à mon tour moi je rirai messires
Pour l’heure, je me retire à Rikers Island
Aiguiser mon épée, rassembler mon armée
Pour pouvoir demain montrer à votre bande
Que même mon titre ôté je n’en ai point la gâle
Et que dans mon coeur encore, demeure le Prince de Galles