Ben en fait, pour les armes de trait, je connais un petit peu...
L'arbrier, corps de l'arbalète, abrite le mécanisme de déclenchement, qui se compose extérieurement d'une détente (parallèle à l'arbrier) et d'une noix, sorte de tambour à crochet qui retient la corde de l'arc en position bandée.
Une fois l'arme prête, il faut presser la détente en la rapprochant de l'arbrier pour faire basculer la noix qui libère la corde...
Lorsque l'on n'est pas en position de tir, le fait de placer les doigts entre l'arbrier et la détente "sécurise" le mécanisme en empêchant tout déclenchement intempestif.
Par ailleurs, une lame ressort placée sur l'arbrier maintient le vireton en place dans sa gorge, même lors des tirs en dévers, supprimant par là même le risque de perte du projectile.
Si il n'est pas recommandé de laisser l'arme en tension en permanence (perte d'élasticité et d'efficacité), la durée d'un affrontement CH me parait parfaitement compatible avec ce type d'usage. Par contre les déplacements "complexes" sont effectivement à proscrire dans ce cas (échelle et autres).
Pour ce qui est du rechargement des couleuvrines et du maintien du projectile, je ne maitrise pas le sujet, c'était juste une idée !