


Modérateurs: Vox populi, Joarloc'h, buxeria
Pavois harponnés ?
Fichtre ! Diantre ! Qu'est-ce donc ?
Cruchot a écrit:Elle m'avait échappé :Pavois harponnés ?
Fichtre ! Diantre ! Qu'est-ce donc ?
Lors d'un siège, les assiégeants avaient parmi eux un arbaletrier gigantesque armé d'une arme à son gabarit et protégé par un pavois en rapport. En prime l'homme était habile au tir et faisait régulièrement des victimes. Les assiégés eurent l'idée, de fabriquer des flèches auxquelles des cordes étaient attachées (donc portée très limitée). Quand l'arbalétrier se pointa, ils tirèrent leurs flèches dans le pavois puis tirant sur les cordes l'arrachèrent. L'arbalétrier ainsi découvert fut criblé de traits. Pour réaliser un pareil coup, il fallait que l'arbalétrier fut près, très près pour que les flèches trainant les cordes aient assez de force pour se ficher dans le pavois.
Cruchot a écrit:Je suis plus tendance "lettreux" que "scienteux", mais il me semble que la géométrie permet de résoudre pas mal de problèmes de ce type. Pour le côté marin Razz , il y a la triangulation.
Il existe aussi le manuel de cavalerie légère qui donnait des tas d'astuces pour approximer les distances. La question est l'estimation sur le champ de bataille avec souvent peu de repères. A l'époque, ils n'ont pas de télémètres, de plus c'est un rgt de chasseurs et ils doivent faire avec les moyens du bord. En fait, ils n'arrivent pas à apprécier parce qu'ils n'obtiennent pas de points d'appréciation (ils ne distinguent pas les impacts). Plus récemment, le 6 juin 1944, la préparation d'artillerie de marine fut d'une inefficacité peu croyable. Par chez moi, la plupart des villégiatures anglos-normandes de 1871-1920 qui bordaient les plages, et accessoirement les positions allemandes n'ont pas pris un coup. On voit encore les cratères des gros calibres à 3 000 ou 4 000m dans les terres, c'est impressionnant, les dénivellés font encore 2.50m à 3,00m !
Zorn a écrit:Cruchot a écrit:Je suis plus tendance "lettreux" que "scienteux", mais il me semble que la géométrie permet de résoudre pas mal de problèmes de ce type. Pour le côté marin Razz , il y a la triangulation.
Il existe aussi le manuel de cavalerie légère qui donnait des tas d'astuces pour approximer les distances. La question est l'estimation sur le champ de bataille avec souvent peu de repères. A l'époque, ils n'ont pas de télémètres, de plus c'est un rgt de chasseurs et ils doivent faire avec les moyens du bord. En fait, ils n'arrivent pas à apprécier parce qu'ils n'obtiennent pas de points d'appréciation (ils ne distinguent pas les impacts). Plus récemment, le 6 juin 1944, la préparation d'artillerie de marine fut d'une inefficacité peu croyable. Par chez moi, la plupart des villégiatures anglos-normandes de 1871-1920 qui bordaient les plages, et accessoirement les positions allemandes n'ont pas pris un coup. On voit encore les cratères des gros calibres à 3 000 ou 4 000m dans les terres, c'est impressionnant, les dénivellés font encore 2.50m à 3,00m !
Pour ma culture perso, à quelle distance était l'artillerie navale ce jour là ?
La visibilité était-elle mauvaise ce 6 juin là ?
Cruchot a écrit:Effectivement, les distances sont courtes.
Cruchot a écrit:Par contre la dénivelée semble importante >100m ?
Cruchot a écrit:Si mes souvenirs de mécanique ne sont pas trop moisis, le réglage de l'angle va dépendre de la hauteur de chute du contre-poids, soit le nombre de tours de tambour pour le hisser.
Cruchot a écrit:AMHA, le réglage en hauteur du contre-poids est le paramètre le plus simple, d'autant qu'il peut se faire progressivement au niveau du tambour d'enroulement. Quant à atteindre 2 cibles distinctes sous le même angle mais à portées différentes, le poids du boulet fait la différence. Ceci peut expliquer les calibres différents trouvés.
Retourner vers Autour de Cry Havoc
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités