Avis de recherche pour les historiens

Modérateurs: Vox populi, Joarloc'h, buxeria
Zorn a écrit:Dans le même ordre d'idée, est-ce que quelqu'un aurait une idée de l'ordre de grandeur de l'énergie nécessaire pour faire une brèche dans un mur en piere de 3 à 4 mètres d'épaisseur... maçonnerie type XIIIème siécle ?
J'ose poser la question car je sais Cruchot incollable... si tu sèches, j'auras besoin de volontaires pour aller à Guédelon prolonger l'histoire expérimentale du XIIIème
Zorn a écrit:Il serait intéressant de trouver d'autres cas de siège, avec utilisation avérée de trébuchet, et localisation des plates-formes de tir... pour corroborer (ou bien infirmer) la thèse du tir à courte distance, requise pour bénéficier du tir tendu et de la bonne répétabilité des impacts, elle même nécessaire à la destruction des ouvrages en un temps raisonnable... et ce, malgré les tirs de contre-batterie des assiégeants.
Avis de recherche pour les historiens
De plus les pierres étaient posées de telle sorte que les strates sédimentaires soient verticales afin de mieux encaisser les chocs.
buxeria a écrit:Cruchot a écrit:J'ai trouvé une info interessante sur les maçonneries de l'époque :
Si la technique n'était pas généralisée, il apparait que les maçons de l'époque montaient des parois doubles :
- un mur de maçonnerie intérieur,
- un mur de maçonnerie extérieur
- un remplissage central de terre, tout-venant,....
Le remplissage central avait l'avantage de servir d'amortisseur et d'offrir une certaine élasticité à la paroi extérieure. De plus il devait posséder une capacité de compression qui permettait l'absorption des chocs.
En plus comme on se trouve en présence d'une structure composite, elle devait être mauvaise conductrice d'ondes vibratoires.
Point important que je n'ai pas pu quantifier, l'épaisseur des parois.
De plus les pierres étaient posées de telle sorte que les strates sédimentaires soient verticales afin de mieux encaisser les chocs.
Cruchot a écrit:C'est le fameux trébuchet de Viollet le Duc réalisé à partir des plans de Villard de Honnecourt. Il semble bien qu'il existait un paramétrage fin du mvt du projectile pour les engins les plus sophistiqués.
Cruchot a écrit:Zorn a écrit:Il serait intéressant de trouver d'autres cas de siège, avec utilisation avérée de trébuchet, et localisation des plates-formes de tir... pour corroborer (ou bien infirmer) la thèse du tir à courte distance, requise pour bénéficier du tir tendu et de la bonne répétabilité des impacts, elle même nécessaire à la destruction des ouvrages en un temps raisonnable... et ce, malgré les tirs de contre-batterie des assiégeants.
Avis de recherche pour les historiens
Au moins 4 identifiés :
- Warwolf au siège de Stirling
- "God's own catapult" et "bad neighbor"
- un engin au siège de Carcassonne
buxeria a écrit:Cruchot a écrit:J'ai trouvé une info interessante sur les maçonneries de l'époque :
Si la technique n'était pas généralisée, il apparait que les maçons de l'époque montaient des parois doubles :
- un mur de maçonnerie intérieur,
- un mur de maçonnerie extérieur
- un remplissage central de terre, tout-venant,....
Le remplissage central avait l'avantage de servir d'amortisseur et d'offrir une certaine élasticité à la paroi extérieure. De plus il devait posséder une capacité de compression qui permettait l'absorption des chocs.
En plus comme on se trouve en présence d'une structure composite, elle devait être mauvaise conductrice d'ondes vibratoires.
Point important que je n'ai pas pu quantifier, l'épaisseur des parois.
De plus les pierres étaient posées de telle sorte que les strates sédimentaires soient verticales afin de mieux encaisser les chocs.
Cruchot a écrit:les 2 autres, c'est Saint Jean d'Acre.
Retourner vers Autour de Cry Havoc
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités