Hier on devait être 6 autour de la table, donc on a voulu faire un "gros" (en nombre de pions) scénario.
On a opté pour le scénario n°6 de Montgisard. A ce propos, il semble qu'il y ait une coquille dans le déploiement des ayyoubides, l'infanterie n'étant pas mentionnée, ni le Nord, on a fait selon notre interprétation et notre inspiration
déploiement:
La cavalerie ayyoubide

L'infanterie ayyoubide

Les francs:

Au début de la bataille, la cavalerie ayyoubide se déplace derrière l'infanterie, une partie empêtrée dans les rochers. La bataille de Balian décide également d'opérer un changement d'aile (pour le plus grand déplaisir de Baudouin IV et des ordres religieux), alors que l'infanterie ayyoubide avance.


Puis les ordres chargent la première ligne, certains fantassins préfèrent fuir, d'autres tiennent... le temps d'un coup de lance ou d'épée


Balian positionné en deuxième rideau oblique finalement pour engager l'aile droite ayyoubide, alors que la cavalerie mamelouke, en soutien, contre-attaque dans les trous de la ligne créés par la charge franque.


La mêlée s'engage, initialement à la faveur des francs, jusqu'à ce que Renaud de Châtillon ne soit désarçonné par un javelot puis achevé par un fantassin.

La combativité des francs baisse alors d'un cran et leurs attaques ne portent plus (2 ou 3 résultats "attaquant blessé" sur le 6° tour...



Avec une douzaine de mort chez les ayyoubides et la baisse importante des effectifs combattants des francs, ils n'ont effectivement aucune possibilité de remplir la mission (tuer au moins 45 ayyoubides en 12 tours). Victoire éclatante des ayyoubides!
Scénario intéressant, car très asymétrique, où il faut réussir à gérer la masse d'infanterie qui ne peut "qu'engluer" la cavalerie franque le temps de mourir tout en gérant le moral et en renvoyant les blessés vers l'arrière et en les remplaçants par des combattants frais pour limiter les pertes (on joue en magna carta, donc avec le décalage de colonne lié au scénario il faut au moins du 2:1 de base pour pouvoir porter une attaque, impossible sans les mamelouks). Le fait que Balian et sa troupe n'aient pas engagé le combat avant le 4° ou 5° tour a rendu la victoire impossible, les mamelouks ayant pu se rendre opérationnels à ce moment là.